Attaque frontale contre la SSR et le service public de médias

À l’heure de la disparition de titres de presse et des fake news, il est plus important que jamais que la SSR puisse offrir des informations et des divertissements de qualité dans tout le pays. Quatre ans après le rejet clair et net de l’initiative No Billag par la population suisse, la SSR et le service public médiatique sont à nouveau attaqués. L’initiative lancée aujourd’hui et visant à réduire de moitié la redevance radio-tv est en effet une nouvelle offensive des milieux de droite contre le paysage médiatique et la démocratie de ce pays. Elle entraînerait la suppression de nombreuses chaînes et programmes ainsi qu’un licenciement massif du personnel SSR.

Les collaboratrices et collaborateurs de la SSR fournissent chaque jour, avec beaucoup d’énergie et de conviction, un travail journalistique de qualité dans les quatre régions linguistiques du pays. Ils conçoivent et présentent des émissions comme «Tout un monde» et «On en parle» le matin, «Forum» en début de soirée, ou encore, par exemple, «Rendezvous», «Quotidiano», «Telesguard», «Echo der Zeit» et «Couleurs locales». Une offre appréciée qui reflète le quotidien suisse.

Dans un petit pays quadrilingue comme la Suisse, le marché n’est pas en mesure de financer des émissions d’information et d’approfondissement, ni de proposer des reportages culturels et des séries de divertissement dans toutes les régions. Or, c’est précisément dans les régions de montagne et périphériques que les offres de la SSR et des diffuseurs radio et TV privés locaux sont essentielles. De nombreux journaux régionaux ont disparu et cette tendance se poursuivra après le rejet du train de mesures en faveur des médias. Remettre en jeu l’offre médiatique de base serait dangereux.

Le SSM s’engagera fermement contre l’initiative et s’opposera, avec d’autres organisations et acteurs intéressés, à l’attaque contre le service public de radiodiffusion. Il entend défendre un journalisme de qualité pour l’ensemble du pays.

 

 

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