Lors de son Assemblée des délégué·es du 6 juin, le SSM a dévoilé sa nouvelle identité visuelle. Elle comprend un nouveau logo et un nouveau site Web. Ce relooking met en évidence la volonté du SSM de se développer et de se renouveler en permanence. Même après 50 ans d’activité, le SSM ne se lasse pas de relever de nouveaux défis et de s’engager pour défendre les intérêts et les droits des professionnel·les des médias en Suisse.
Les acquis syndicaux et les enjeux futurs
Depuis sa fondation en 1974 à Origlio au Tessin, le SSM se bat avec ses membres pour de bonnes conditions de travail dans les médias électroniques et pour la défense de l’audiovisuel de service public. Une brève rétrospective en témoigne : salaires, conditions de travail, égalité, pluralité des médias et service public sont les thèmes récurrents marquent le travail du SSM.
Salvador Atasoy, coprésident : « Bon nombre d’acquis qui nous semblent aujourd'hui aller de soi sont le fruit de l’engagement et de la persévérance des syndicats. Dès la constitution du SSM, l’obtention d’une convention collective de travail (CCT) avec la SSR était un sujet clé pour le syndicat. L’introduction des 40 heures hebdomadaires en 1988 a été un progrès majeur. »
Rafaël Poncioni, coprésident : « Notre 50e anniversaire est une occasion de célébration et de réflexion. Nous avons beaucoup accompli mais il nous reste beaucoup à faire. Surtout face à l’attaque contre l’audiovisuel de service public que représente l'initiative pour une redevance à 200 francs. »
Les revendications des délégué·es SSM
L’assemblée des délégué·es a adopté deux résolutions :
- Défense de l’audiovisuel de service public : Les délégué·es invitent le Conseil fédéral à retirer sa proposition de modification de l’ordonnance sur la radio et la télévision, et donc à renoncer à un projet qui revient à affaiblir l’audiovisuel de service public.
- Application de l'accord sur les conditions de travail : La convention en vigueur depuis 2023 qui définit les conditions de travail minimales dans les radios et télévisions privées doit être respectée. Il incombe à l’OFCOM, malgré ses ressources limitées, de contrôler l’application de ces normes. Si la convention passée avec les associations patronales n’est pas mise en œuvre, le SSM demandera de nouvelles règles plus contraignantes, assorties de mécanismes de contrôle et de sanctions claires.