Fin 2020, des discussions entre le SSM et la direction SSR ont eu lieu afin de prolonger le « Plan Social » de 2015 et le compléter par de nouvelles dispositions relatives au changement de lieu de travail et au déménagement. Par ailleurs, des « mesures d’accompagnement » à durée limitée visant à atténuer l’effet des suppressions de postes liées au projet « SRF 2024 » et aux plans d'économies de la SSR ont été négociées.
Alors que le déménagement de plusieurs centaines de salarié·e·s sur le site d’Ecublens (Campus RTS) se profile, les mesures d’accompagnement limitées à l’année 2021 doivent être réexaminées sous l’angle de l’égalité de traitement entre les régions en vue de la prolongation du « Plan Social » au-delà de 2025. Pour rappel, ce déménagement doit s’étaler entre mars 2025 et septembre 2026.
Si le déménagement à Ecublens devait comporter un volet d’économies, comme c’est probable selon le budget prévisionnel présenté au personnel par le département des Finances fin 2022, le SSM doit exiger que les mesures de reconversion et d’accompagnement en cas de réorientation professionnelle (prolongation de 6 mois du délai de congé) soient garanties au personnel de la RTS.
Par ailleurs, indépendamment d’un éventuel volet d’économies, le SSM doit exiger de la direction SSR que l’ensemble du personnel de SSR ait droit à des mesures d’accompagnement relatives à la reconversion professionnelle dans le cadre de la transformation de l’entreprise et de l’évolution des métiers.
Pour ce qui est de la RTS, non seulement de nombreux s salarié·e·s travaillant dans des métiers dits captifs et soumis à des horaires irréguliers -en particulier celles et ceux habitant de l’autre côté de la frontière - ne seront pas en mesure d’accepter le changement de lieu de travail et seront en situation de chercher un autre emploi, mais en outre, la RTS a pris un retard important dans les travaux qui devaient donner des pistes de débouchés futurs pour une série de fonctions appelées à disparaître ou à se transformer.
L’Assemblée des Délégué·e·s du SSM réitère sa volonté de solidarité et de coordination entre groupes régionaux du SSM, appelle au soutien des mobilisations du personnel là où elles ont lieu et défend le principe de pouvoir négocier des mesures correspondant à des besoins spécifiques en marge du « Plan social » en vigueur.