Pour le personnel, les suppressions d’emplois impliquent une fois de plus de devoir produire davantage avec moins de moyens, et par conséquent de supporter une augmentation de la charge de travail. Ce qui a également un impact négatif sur la qualité. En tant que partenaire social de la SSR, le SSM fera tout ce qui est en son pouvoir pour limiter autant que possible les suppressions d’emplois. Il se battra pour que la SSR renonce à des licenciements en exploitant d’abord toutes les mesures alternatives qui ne touchent pas le personnel, telles qu’elles sont issues des consultations de 2018 et 2019, et telles qu’elles ressortiront de la prochaine consultation.
Depuis 2018, la SSR a engagé la suppression de 250 équivalents plein temps. Ces nouvelles mesures d’économie frappent durement un marché du travail déjà très mis à mal dans le secteur des médias.
En tant qu’entreprise chargée d’une mission de service public, la SSR a une responsabilité particulière à l’égard de son personnel. Pour reprendre les termes du Conseil fédéral, le SSM attend de la SSR qu’elle se comporte comme un employeur équitable et fiable. Cela exige de la transparence envers le SSM et le personnel, et un ensemble de mesures d’accompagnement cohérentes qu’il faut négocier le plus rapidement possible. Car contrairement à ce qu’affirme la SSR, ces négociations n’ont pas encore commencé.